« Les gens de chez lui affirmaient : Il a perdu la tête » (Mc 3, 20-21)
Evangile de Jésus Christ selon St Marc
En ce temps-là, Jésus revint à la maison, où de nouveau la foule se rassembla, si bien qu’il n’était même pas possible de manger. Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
Méditation:
« Le bivouac… ce havre de paix où se repose le routier après une rude journée de marche ou une activité ‘pêchue’ … N’est-ce qu’un endroit où se plante une tente et où l’on mange ? Non, c’est aussi un lieu qui révèle l’état d’esprit du clan, son niveau d’exigence (.) Le routier a, à priori, une expérience du campisme par son passé d’éclaireur : planter une tente, allumer un feu, basiquement, il sait faire ! Cependant, ce dont il prend conscience souvent à la route, c’est du sens du beau et d’une certaine exigence (.) L’éclaireur découvre donc le style route et, si celui-ci ne lui est pas inculqué lors du premier trimestres par les activités en clan (plutôt qu’en équipe), il a vite fait de considérer le campisme comme secondaire et de transformer son bivouac en repaire de Bandarlog. » (Vade mecum de la route, 2006, p. 109).
Or, la première chose à faire en arrivant au bivouac, c’est d’installer le feu car il en est l’âme… et parce que l’on mange « de la bonne cuisine, des repas chauds et appétissants » (Livret Vézelay 2017, p. 14).
Jésus et les apôtres, qui négligent le repas, seraient-ils alors des « bandarlogs » sans loi, sans patrie, sans chef et sans sagesse ? Les gens de chez lui l’affirment en disant qu’il a perdu la tête ! Mais nous qui sommes du même sang que lui, nous disons plutôt que le feu de son Esprit est l’âme de nos assemblées et que son corps est notre nourriture, car il est la Sagesse ayant dressé une table, notre chef nous menant à la patrie éternelle.
Père Albert-Marie
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Pour vivre avec sagesse, je révise mon style et fait le ménage !