Salut, ô Christ notre Roi : obéissant au Père, comme l’agneau vers l’abattoir tu te laisses conduire à la croix.

La libération du Pardon

Méditation :

Pardonner, aimer son ennemi, comme se pardonner à soi-même, ne se fait pas tout d’un coup parce qu’on l’a décidé. Pardonner fait partie d’un long processus qui commence par le désir d’être libre, de nous accepter tels que nous sommes, le désir d’aimer davantage ceux qui sont différents, ceux qui nous ont blessés, ceux qui menacent notre liberté et notre épanouissement.

C’est une libération de la prison de nos attirances et de nos aversions, de nos haines et de nos peurs, pour marcher dans la liberté et la compassion… Ce désir de liberté est inspiré par Dieu, présent en chacun de nous, mais nous devons, nous aussi, faire notre part : ne plus nous réjouir quand nous entendons dire du mal de nos ennemis, taire nos critiques et nos mesquineries, retenir le venin de notre langue…

Pardonner et demander le pardon, c’est briser les murs d’hostilité qui nous séparent des autres et aider chacun à entrer dans la communion et l’unité. (Accueillir notre humanité)

La vie en famille, en groupe, en communauté est nécessairement faite de moments difficiles, de tensions et de sentiments négatifs. Pour continuer à vivre ensemble dans l’amour et l’attention à l’autre, il faut savoir se comprendre et se pardonner les uns les autres. Alors la vraie joie jaillit, cette joie qui vient de la certitude d’être aimé, cette joie qui vient de Dieu.

Prière :

À vous qui cherchez Dieu : vie et bonheur ! (Psaume 68)

Jésus, tu connais mes faiblesses, mes manques d’amour… et tu m’aimes… Fais que je sois uni à toi qui as donné ta vie pour moi et que me soit donnée la grâce de reconnaître mon péché, pour repartir avec toi et mes frères, dans une vie nouvelle.

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Je vais me confesser en identifiant spécialement mes difficultés à pardonner.

Chapelle Notre-Dame de Rocamadour à Camaret (29)

La première chapelle de Notre-Dame-de-Rocamadour fut construite en 1183. La partie la plus ancienne de la chapelle actuelle date de 1527. Ce lieu de culte ne doit pas son nom au pèlerinage d’un prêtre médiéval à Rocamadour en Périgord comme il est souvent affirmé, mais au socle de pierre sur lequel la chapelle a été construite au bout du Sillon, le Roc’h a ma dour (du celte Roc’h = rocher, am a= au milieu, et Dour = eau, soit le « rocher au milieu des eaux »)

La chapelle se trouve sur un rocher relié à l’Esplanade Jim Sévellec par le « Sillon ». Certains habitants de Camaret l’appellent « Roz Madou » qui a, sous une forme linguistique un peu différente, le même sens que roc au milieu des eaux. Il est notamment fait mention
de ND de Rocamadour dans un bref teste du pape Grégoire XI, daté de 1372 et accordant des indulgences aux fidèles qui contribueraient à la reconstruction du monument. Ce qui laisse supposer qu’auparavant il y aurait eu une chapelle. Il semble néanmoins que l’on peut dater la construction, compte tenu de l’inscription figurant sur le pignon ouest en abréviation d’usage à l’époque : « L’an 1527 fut fondée la chapelle Notre-Dame du Roc ».

Eric Pillet

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