Salut, ô Christ, notre Roi : obéissant au Père ; comme l’agneau vers l’abattoir, tu te laisses conduire à la croix.

Ma faiblesse est la possibilté d’un lien

Méditation :

Pour accueillir et aimer une personne blessée, ma motivation n’est pas suffisante. J’ai dû prendre conscience de ma faiblesse à moi. J’ai dû comprendre que j’avais besoin des autres.

Dans sa vie à l’Arche, Jean Vanier a découvert que la vraie rencontre avec des personnes fragiles nous amène à toucher nos propres fragilités et limites, et à les accueillir. Avec elles qui ne peuvent pas cacher leurs fragilités, nous n’avons pas besoin de jouer un personnage, à qui sera le plus beau, le plus fort, le plus intelligent… Elles nous aident à être nous-mêmes et à nous accepter comme nous sommes. Ainsi, des relations sans « chichis », où je n’essaie pas de paraître autrement que je suis peuvent ouvrir vers un vrai coeur à coeur.

« Moi seul pas capable » dit René, une personne handicapée qui sait qu’il a besoin des autres pour vivre pleinement au quotidien. À l’exemple de René et en dépassant nos réactions d’orgueil, savons nous demander de l’aide quand nous sommes en difficulté ou quand nous ne savons pas quelque chose que l’on devrait savoir ? Car demander de l’aide, c’est accepter de recevoir et c’est permettre à l’autre de donner. Recevoir, donner, c’est la clé de toute rencontre vraie. Jésus n’est pas un roi tout-puissant qui n’a besoin de personne. En Jésus, Dieu s’est fait homme et a fait l’expérience de la vulnérabilité et de la faiblesse. Jésus est tout-puissant d’amour et l’amour rend vulnérable au risque d’être blessé et trahi, comme Jésus a été trahi par Judas ou même Pierre la veille de sa passion.

«Depuis plus de cinquante ans, je vis à L’Arche avec des personnes ayant un handicap mental. Ces hommes et ces femmes, si vulnérables et parfois si faibles, m’ont fait découvrir et aimer la vulnérabilité et la faiblesse de Jésus. Jésus si humble, si petit, si faible, si respectueux de nos libertés et parfois même silencieux, nous appelle à une véritable transformation de nos coeurs. J’aime ce Jésus vulnérable qui m’accueille comme je suis avec mes propres vulnérabilités, et je voudrais que beaucoup d’autres personnes puissent le connaître dans sa pauvreté et son humilité, apprendre à vivre une relation profonde avec lui.»

Je contemple ce mystère de la vulnérabilité de Jésus, Dieu fait homme, né dans une étable dans un lieu étranger, et qui va mourir sur une croix comme un malfaiteur. Je médite cette parole de Saint Paul « C’est quand je suis faible que je suis fort » qui dit que c’est au coeur de nos blessures et de nos péchés que l’amour et la miséricorde de Dieu se déploient car il veut nous relever et nous libérer. C’est pour cela qu’il se révèle d’abord aux petits aux pauvres, aux personnes handicapées, leur coeur à eux est prêt à l’accueillir.

« Oui, Dieu veille sur nous tous car Il désire voir les pauvres, les plus faibles intégrés dans la grande famille humaine, ils ont leur place et une place importante pour réenchanter l’humanité et redonner l’espérance dans un monde parfois si angoissé et si instable à cause des violences et des peurs. » 2018

Prière :

Tu es mon espérance, Seigneur, mon Dieu. (Psaume 70)

O Jésus, libère-moi de ma peur d’être humilié, d’être rejeté, d’être mis à nu avec mes pauvretés. Couvre-moi de ton amour.

Tweet :

J’identifie des moments où je n’ose pas demander de l’aide et d’autres où j’ai su le faire : Quels sentiments cela m’a procuré ?

Eglise Notre-Dame-de-Bonsecours Neuvisy :

L’Église Notre-Dame-de-Bon-Secours est une église située à Neuvizy dans les Ardennes.

Le 30 avril 1752 huit enfants, se rendant au catéchisme à Villersle-Tourneur, découvrirent une statuette de la Sainte Vierge, cernée d’un halo de lumière, à proximité d’une petite fontaine sur un chêne dans les bois de Neuvizy. Ils se sont mis à genoux et récitèrent le Salve Regina, le Souvenez-vous et de nombreuses prières et autres chants. En 1818, une croix fut élevée dans la forêt, en présence de Charles Poit, dernier survivant de l’événement.

À cette époque l’église du village n’était encore qu’une petite construction, mais après la multiplication de phénomènes les pèlerins venaient de plus en plus nombreux prier devant la statue miraculeuse
placée à l’intérieur de la modeste chapelle du village. Il fallait donc élever une église plus grande dont la première pierre d’une nouvelle église fut posée le 4 mai 1865.

Eric Pillet

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