Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Après cela, parmi les disciples le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : « Paix à cette maison. » S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : « Le règne de Dieu s’est approché de vous. »

Méditation

La moisson est abondante ! Et pourtant Jésus, quand je regarde autour de moi, j’ai bien l’impression que nous sommes de plus en plus seuls ! Est-il sûr que tout le monde te cherche, quand tout semble se construire sans toi ? Mais si tu me le dis… alors, augmente en moi la foi et donne-moi la force d’annoncer ton évangile à se monde qui te cherche sans le savoir et malheur à moi si je n’annonce pas ton évangile !
Priez et allez ! Voici un double commandement, l’un ne va pas sans l’autre. Je ne peux annoncer l’évangile sans prier le maître de la moisson. Car sans lui, je ne suis qu’une cymbale retentissante. Combien de fois ai-je entrepris une tâche, comme si tout ne dépendait que de moi, alors que je suis dans les mains du Bon Dieu ? Et pourtant, Jésus, c’est vrai que j’ai peur, oui, comme un agneau au milieu des loups, peur de ne pas être assez fort, peur d’être ridicule, peur que mon orgueil soit blessé en m’exposant pour toi.
Et mon clan ? A combien de garçons au-delà de mon cercle restreint ai-je proposé de rejoindre le clan ? De quoi ai-je peur ? Suis-je convaincu qu’il est un instrument du Bon Dieu pour établir le règne du Christ dans ma vie et autour de nous. Tel camarade de fac un peu bruyant n’est-il pas lui aussi appelé au bonheur en remettant sa vie dans les mains de Jésus ? Paix à lui… et si c’est un ami de la paix…la paix de Jésus ira sur lui, sinon, elle reviendra sur moi, qu’ai-je à craindre ?

Résolution

Après avoir prié l’Esprit Saint pour qu’il me donne sa force, je propose courageusement à deux camarades non scouts de venir à Vézelay !