« Mais priez mes enfants mon Fils se laisse toucher. Dieu vous exaucera en peu de temps ».
Notre-Dame de Pontmain
Avec Notre-Dame de Pontmain marchons vers Pâques…
Le 17 janvier 1871 à Pontmain entre Maine, Bretagne et Normandie, de 18h à 21h, un soir d’hiver à une heure tragique de notre histoire, Marie apparaissait dans le ciel à des enfants. Intensément présente, Marie, dans sa vocation de maman marquée d’une croix rouge sur le coeur, rassemble tous ses enfants de la paroisse autour de son pasteur l’abbé Michel Guérin pour offrir par eux à toute l’Église un message de foi, d’espérance et d’amour : « Mais priez mes enfants Mon Fils se laisse toucher. Dieu vous exaucera en peu de temps. »
Entendons l’appel de notre Maman Marie. Je vous propose de méditer trois aspects de son message :
Une demande de foi : « Mais priez mes enfants » Lorsque son message s’inscrit lentement dans le ciel, Marie, en attitude d’accueil les mains ouvertes (Ecce), de son regard maternel émane un beau sourire sur ses enfants. « Je t’ai aimé d’un amour éternel » (Jér 21,3). Aimer c’est prier, C’est vraiment honorer Marie et toucher son coeur que de l’appeler notre mère. Chacun d’entre nous connu, aimé pour lui-même, comme s’il n’y avait que lui à connaître et à aimer au monde. Et cette filiation divine nous la devons, après Dieu, à Marie. « Qui n’a pas Marie pour mère, n’a pas Dieu pour Père ! » (Saint Louis-Marie Grignon de Montfort). Suis-je fier d’être enfant de Marie ? Maman Marie, aidez-moi à réaliser le plan d’amour de Jésus pour moi !
Une invitation à l’espérance : « Mon Fils se laisse toucher. » Marie présente Jésus en croix aux enfants (Fiat), son visage est habité d’une intense douleur. Jésus crucifié est charité, Jésus est coeur ouvert ! De son Coeur coule le sang qui pénètre et lave le coeur pénitent. Plus il trouve de misère dans un pécheur, plus il exerce sa miséricorde. Ai-je une confiance absolue en la miséricorde divine ? Jésus, j’offre à ta miséricorde toute la misère humaine !
Une invitation à l’espérance : « Dieu vous exaucera en peu de temps » Marie heureuse de contempler ses enfants, élève les mains, une petite croix blanche sur chaque épaule (Magnificat). La joie mariale est le secret gigantesque du chrétien car elle n’est pas autre chose que l’épanouissement de l’amour. La joie est l’épreuve traversée, transfigurée. Joie de Marie qui donne et offre Jésus au monde. Mon âme est-elle habituellement dans la joie ? Seigneur, faites grandir votre amour en mon coeur pour que je puisse faire grandir votre joie en mes frères !
Mais priez mes enfants mon Fils se laisse toucher. Dieu vous exaucera en peu de temps.
Méditation :
Elle a porté dans son sein le Fils du très haut : elle l’en a vu partir comme rayon de soleil, d’une nuée, pour ainsi parler, pure et lumineuse. Que n’at- elle pas senti par sa présence ? Quelle paix, quelle joie divine n’aura pas senti la Sainte Vierge à la conception du Verbe que le Saint-Esprit formait en elle ! Que ne pourrait-elle donc pas dire elle-même de son cher Fils ?
Cependant elle le laisse louer par tout le monde : elle entend les bergers ; elle me dit mot aux mages qui viennent adorer son Fils ; elle écoute Siméon et Anne ; elle ne vient parler qu’avec Élisabeth lors de la Visitation. Les grandes choses que Dieu fait au-dedans de Marie opèrent naturellement le silence, le saisissement, je ne sais quoi de divin qui supprime toute expression.
Car que dirait-on, et que pourrait dire Marie, qui pût égaler ce qu’elle sentait ? Ainsi on tient sous le sceau le secret de Dieu, si ce n’est que lui-même anime la langue et la pousse à parler (Sermon de Bossuet).
À Pontmain, Marie nous invite à prier son Fils qui se laisse toucher et qui nous exaucera en peu de temps. Alors ouvrons notre coeur à l’amour infini de Jésus…
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Aujourd’hui, que puis-je faire de magnifique, de beau qui réjouira le coeur de Marie pour qu’elle le transmette dans le coeur de Jésus ?
Béatitude :
Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés.
Communauté de la Cotellerie