Cherchez le bien, non le mal, afin de vivre. Ainsi le Seigneur sera avec vous.

Marthe Robin

Marthe Robin est née le 13 mars 1902 à Chateauneuf-de-Galaure, diocèse de Valence, sixième et dernière enfant de Joseph et Amélie Robin, un ménage d’agriculteurs. Marthe a quatre soeurs et un frère. En 1903, la fièvre typhoïde frappe quatre personnes de la famille et fait mourir le grand-père et la soeur précédant Marthe, âgée de 5 ans. Marthe est considérée comme perdue mais résiste et se rétablit, toutefois elle reste de santé délicate.  Elle ira à l’école primaire puis au cours complémentaire jusqu’à l’âge de 13 ans malgré une santé fragile, qui l’empêche de passer le certificat d’études primaires, bien qu’elle soit intelligente, curieuse, s’exprimant bien et douée d’une excellente mémoire. Elle suit le cours de catéchisme, centré plus sur la morale que sur l’amour de Dieu, ce qui ne la comble pas.

À l’âge de 10 ans, elle fait sa première communion qui provoque en elle un premier lien très fort avec Dieu. Elle prend l’habitude de prier le chapelet. Communion solennelle à 12 ans et désir croissant d’intimité avec le Christ. À 13 ans elle quitte l’école et apprend tou t ce qu’on apprend quand on est une fille de la campagne. Elle manifeste un don et une prédilection pour la broderie. À 15 ans, elle montre du caractère, de la gaîté, une Foi solide, une intelligence vive et une ouverture d’esprit certaine.

Le premier décembre 1918, un accès brutal d’une maladie difficile à diagnostiquer se déclare, elle reçoit le sacrement des malades, semble se rétablir mais la maladie reprend, avec souffrances et paralysies. Une rémission au printemps 1921 fait espérer une guérison, mais la rechute survient en juin 1926, puis une aggravation en octobre 1927. Elle est à nouveau mourante, puis sort du coma, mais cette fois ne récupère pas : paralysie des jambes, souffrances intenses, vomissements. Beaucoup plus tard, des spécialistes parleront à son sujet d’une encéphalite assez rare (la maladie de Von Economo). Entre-temps, en 1925, elle a fait de son propre chef un acte d’abandon à la volonté et à l’amour de Dieu. Elle se confie sans cesse à la Vierge Marie, qui s’est déjà manifestée à elle, depuis 1921 semble-t-il. Au sortir du coma de 1927, elle fait savoir à sa famille que la petite Thérèse l’a visitée.

La veille de l’Ascension de 1929, le Christ lui demande de choisir entre le Ciel immédiatement ou la vie prolongée en vue du salut de beaucoup d’âmes, ce à quoi elle s’engage : cela durera plus de cinquante ans ! Cinquante ans de souffrance physique et morale pour le salut des pécheurs et la Gloire de Dieu. Cinquante ans de visitation fréquente de Jésus, de Marie et de divers saints. Cinquante ans également d’assauts diaboliques souvent violents. En 1936, elle a rencontré le Père Finet, qu’elle a poussé, sur ordre divin, à créer les Foyers de Charité. Elle est morte le 6 février 1981, en « odeur de sainteté », des centaines de fidèles sont venus prier à la Messe de ses obsèques, et depuis des milliers sur sa tombe.

Méditation :

Marthe Robin, dans le silence et la prière, la souffrance et la joie, a été choisie par le Christ pour être témoin de sa Passion et aussi la source de la nouvelle évangélisation, si chère à saint Jean Paul II, et à l’origine de combien de nouvelles communautés religieuses et de multiples naissances ou renaissances de foi, d’espérance et de charité. Son silence et sa prière sont des fruits de l’amour infini de Jésus

Prière :

Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé, tu m’épargnes les rires de l’ennemi.
Quand j’ai crié vers toi, Seigneur, mon Dieu, tu m’as guéri. (Psaume 29)

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Confions-nous sans cesse à la Vierge Marie !

Basilique Notre-Dame de l’Assomption, La Guerche-de-Bretagne (35)

La basilique Notre-Dame de l’Assomption de La Guerche-de-Bretagne, située au coeur de l’ancienne ville close de La Guerche, est un édifice gothique des XIIIe, XIVe et XVIe siècles, restauré et agrandi au XIXe. La dévotion à Notre-Dame de la Guerche remonte au Xe siècle. La statue actuelle date du XVIIe siècle : creuse, polychrome, elle est taillée dans un tronc d’arbre. La Vierge porte dans ses bras l’Enfant Jésus qui la caresse. Elle a été couronnée le 17 juin 1937 par Mgr Mignen, archevêque de Rennes. La première mention d’une chapelle à La Guerche qui fut dédiée à Notre-Dame est assurée en 1152.

Père Yannick Bonnet

Polytechnicien et docteur en chimie, Yannick Bonnet a exercé pendant plus de vingt ans d’importantes responsabilités dans l’industrie chimique et pharmaceutique (1957-1978). Il a ensuite dirigé pendant onze ans l’École supérieure de chimie de Lyon (1978-1989), avant de créer sa propre entreprise de conseil en management. Père de sept enfants, il est veuf depuis 1995 et a été ordonné prêtre en 1999. Il a écrit plusieurs livres (dont « les fondamentaux de l’éducation », « GPS : guide pour la sainteté », « Être heureux au travail ») et il est l’auteur de nombreuses chroniques.

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