« L’homme qui jette en terre la semence, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence grandit, il ne sait comment » (Mc 4, 26-34)
Evangile de Jésus Christ selon St Marc
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. » Il disait encore : « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ? Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences. Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. » Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.
Méditation:
Quand le psalmiste supplie : « Fais que j’entende les chants et la fête » (Ps. 50, 10), il ne réclame pas la participation à une veillée scoute, mais la purification de ses péchés.
Mais quand un scout entre dans les chants et la fête d’une veillée, c’est bien d’un coeur pur et dans la joie d’être sauvé… du moins s’il s’efforce à tout faire scoutement. Car si la perfection scoute passe nécessairement par l’apprentissage et la maîtrise des techniques, nous la visons pour qu’elle touche nos coeurs et les élève. « La beauté, ainsi exprimée, deviendra alors révélatrice d’un témoignage, d’une conversion possible, d’un bien-être physique, d’une éducation qui ira jusqu’à redonner sa dignité à un jeune ». (« Vademecum de la route », p. 116).
Et quand revient l’heure des services, ou de la route, ou du retour à la maison et en ces lieux où le quotidien nous disperse, qu’il y ait ou non des difficultés, « le scout est maître de soi. Il sourit et chante », faisant entendre les chants et la fête, manifestant sa maîtrise et invitant à la paix.
Planté dans le terreau du scoutisme, il a grandi, rejoignant progressivement la communion des Saints, enracinés à la croix comme les oiseau nidifient dans l’arbre, chantant la joie d’être sauvés.
Père Albert-Marie
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« Rends-moi la joie d’être sauvé et que l’Esprit généreux me soutienne ! Aux pécheurs j’enseignerai tes chemins. » (Ps. 50, 14-15)