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Pourquoi la Route Saint Jacques ?

Historique de la route à Santiago

Peu après la création de la route pilote au milieu des années 70, Jean-Charles de Coligny (commissaire national route en 1975) envoya les clans sur les tronçons de la route St Jacques. Animé par un historien renommé (Raymond Oursel), il était proposé aux clans de re-découvrir les pérégrinations des Jacquaires et l’aspect culturel grâce aux connaissances historiques. C’était ainsi le moyen de vivre la route avec les éléments fondateurs : la route à pied, qui au bout de 4 jours d’immersion complète permet de révéler le routier vrai, sincère, sans artifice, en mettant en pratique l’esprit d’entraide, de service et d’attention à l’autre.

la redécouverte d’un patrimoine historique :

  • qui a construit l’Europe chrétienne (et l’Europe tout court)
  • qui est inscrit dans notre personnalité spirituelle ; sobriété, profondeur spirituelle, recueillement, mise en valeur de l’expression chantée…
  • la vision de l’art roman qui contribua à lancer la beauté de l’architecture chrétienne

Au terme d’une route ainsi vécue à la découverte des régions de France (à la re-découverte de nos racines) les clans se forgeaient un esprit propice à l’édification de jeunes adultes prêts à servir, dans les troupes, dans les districts, ou ailleurs. De plus le cumul de différents tronçons donnait la mesure d’une action à moyen terme qui avec de la constance se rapprochait du pèlerinage du jacquaire médiéval.

En effet après avoir marché sur deux tronçons, on pouvait parcourir le dernier tronçon avec l’arrivée tant désirée à Santiago au sein d’un clan reconstitué d’anciens pistards de la route St Jacques. (Il était alors remis le fameux insigne du bâton et coquille à coudre sur la pointe du foulard).
Plus récemment, nous avons repris tous ensemble le chemin de Santiago en 1999, en 2004, en 2010 et en 2015 nous ré-appropriant ce chemin dans la vie des clans FSE.

Compostelle : un peu d’histoire !

C’est à cet endroit qu’au début du IXème siècle, furent découverts les restes de l’Apôtre. Selon la Tradition, il ne pouvait s’agir que des reliques de celui qui fut le frère de Jean le Bien-Aimé, Jacques le Majeur dont le corps embaumé aurait été débarqué voici 1900 ans par des disciples qui l’auraient amené, après son martyre à Jérusalem, de Jaffa à Padron.

Cette même tradition veut en effet que Saint Jacques ait été l’un des évangélisateurs de l’Espagne. Dés le milieu du IXème siécle, les pèlerins accoururent par millions de tout l’Occident. Après Jérusalem et Rome, Saint Jacques de Compostelle est sans doute le lieu de la chrétienté qui a attiré pendant des siècles les foules les plus nombreuses. Toute l’Europe catholique y est venue à pied ou à cheval, par ces fameux « chemins » dont l’un sur 400 lieues, porte le nom significatif de Camino Francès.

La légende de la coquille

Le port de la coquille par les saints jacquaires commémore le souvenir d’un chevalier de Pimentel qui, suivant le convoi funèbre de l’apôtre en Galice du traverser un fleuve d’où il ressortit couvert de coquilles. Les jacquards ou saint jacquaires sont facilement reconnaissables.

A leur costume traditionnel, « galerus » sur la tête, tunique serrée aux hanches, cannes et bourdons et portant en sautoir la coquille de leur saint patron qui toute leur vie les désignera à l’admiration et au respect de leur compatriotes. Car seuls les jacquards ou saint jacquaires ont le droit d’arborer cet insigne.

Le Pape Alexandre III menaçait d’excommunication ceux qui se rendaient coupables de port illégitime de coquille.

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