Triompher de la souffrance par l’amour
Méditation Extrait des notes de Claire du 17 octobre 1972
La sainteté, c’est l’amour à vivre les choses ordinaires, pour Dieu et avec Dieu, avec sa grâce et sa force.
J’avais toujours cru que c’était l’acceptation et non l’amour. Ça change tout et c’est lumineux. Ce doit être de là que vient la joie de Dieu, car enfin, l’acceptation est assez neutre comme sentiment, quoique déjà plus élevé que la résignation.
Mais l’amour, c’est au fond le seul sentiment digne de Dieu. On n’accepte pas un baiser de ses parents, mais on l’aime parce qu’il vient de ses parents.
– accepter : c’est un peu se dire : bon, on m’envoie cette tuile, prenons la du bon côté et offrons-la à Dieu.
– se résigner : cette tuile m’embête ! De toute façon, pas d’autre moyen que de l’offrir à Dieu.
– en faire de l’amour : Dieu a la bonté de m’envoyer cette tuile pour que je la lui offre de tout mon coeur pour sa gloire.
Il n’empêche qu’il faut avoir une (forte) dose de sainteté pour faire de toutes choses de l’Amour… Ho capito…
La souffrance, les difficultés, les efforts nous pèsent, nous déstabilisent et peuvent même nous faire tomber. Dieu n’est jamais l’auteur du mal mais s’Il le permet parfois c’est parce qu’Il veut en faire jaillir un surcroît d’Amour et de vie. Lorsque je regarde les difficultés de ma vie suis-je capable de percevoir les traces de la présence de Dieu au milieu d’elles ?
Puis-je relire des épreuves passées avec ce regard de foi pour y puiser des forces d’espérance et de vie dans les difficultés présentes et futures ?
Prière
Dans mon trouble je disais : « je ne suis plus devant tes yeux. »
Pourtant, tu écoutais ma prière quand je criais vers toi.
Psaume 30
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Aujourd’hui je téléphone ou envoie un courrier attentionné et délicat à une personne que je connais et qui souffre pour expérimenter que la souffrance et le mal peuvent être l’occasion de faire jaillir la charité.
Notre-Dame de l’Ile-Bouchard
L’église Saint-Gilles est située à L’Île-Bouchard, en Indre-et-Loire. Elle date du XIe siècle et a été remaniée aux XVe siècle et XIXe siècle. Du 8 au 14 décembre 1947, quatre fillettes, Jacqueline Aubry (12 ans) et sa soeur Jeanne Aubry (7 ans), leur cousine Nicole Robin (10 ans) et leur petite voisine Laura Croizon (8 ans), disent y avoir vu la Sainte Vierge, accompagnée d’un ange. Elles ont pu embrasser la Vierge et celle-ci leur a demandé de prier pour la France et de fabriquer une grotte qui deviendra par la suite le sanctuaire de Notre-Dame-de-la-Prière.