Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance.
Devenir des apôtres
Méditation
Le père Sevin a consacré toute sa vie à la jeunesse. Son désir : attirer des âmes à Jésus.
« Je voudrais les mener au plus intime de Jésus… les passionner pour cette union. »
(M. Bourcereau et M-T Toulouse, Prier 15 jours avec le pèreJacques Sevin).
Lors des camps-école à Chamarande, il apprend aux jeunes chefs que pour connaître Jésus, il faut le prier, passer du temps en coeur à coeur avec Lui et ce, pour toutes les occasions : « Une réunion, une activité quelconque ne se prépare pas uniquement sur le terrain ou à la table de travail, mais surtout au prie-Dieu, dans la prière » (Père Sevin).
Pour le père Sevin qui voulait créer un ordre scout, la spiritualité était une manière de donner de la saveur et de la couleur à la vie spirituelle de tout un chacun. Il a fait du scoutisme un genre de vie avec une Loi, des valeurs morales et des engagements, tout comme les ordres religieux ont une règle et une façon de vivre qui leur est propre.
Pour le père, la prière doit rester simple : « Penser à lui doucement, le regarder, je n’ai peut-être rien de particulier à lui dire… mais je suis content d’être près de lui, avec lui… », mais elle ne peut pas se satisfaire de formules toutes faites et doit pouvoir se traduire en actes.
« Rentrer en soi-même, prier ardemment, se jeter dans la confiance, oui. Mais comme dit le Psaume : confie-toi dans le Seigneur et fais le bien. Ayons horreur des mots, passons aux actes ». (P. Sevin).
Le père Sevin exhortait les jeunes à devenir des apôtres, des témoins vivants de l’Évangile.
« À la question : qu’est-ce qu’un apôtre ? le père Sevin répond : un envoyé et un témoin. Il y voit une invitation à se configurer au Christ. Être apôtre là où l’on est et d’abord par ce que l’on est. »
(M. Bourcereau et M-T Toulouse, Prier 15 jours avec le père Jacques Sevin).
Héritières du père Sevin, nous sommes invitées, nous aussi à suivre les chemins tracés par Jésus dans l’Évangile, à semer l’amour de Dieu partout où nous allons. Être nous-mêmes grains de paix, de joie, d’espérance et d’amour. N’est-ce pas la route que suit une guide-aînée lorsqu’elle s’achemine vers son engagement RS ? C’est ce chemin d’ouverture que le Christ nous appelle à vivre. Lorsque nous quittons notre uniforme, nous ne laissons pas nos barrettes RS ou notre esprit scout derrière nous.
Le père Sevin va encore plus loin. Il le dit haut et fort à ses filles spirituelles, religieuses de la Sainte Croix de Jérusalem : « Soyez des saintes ! ». Répondons à son appel par le don de tout notre être, conscientes de nos pauvretés et sachant que seules nous ne pouvons rien mais qu’en Christ, nous pouvons tout !
« Grâce de Dieu passe devant, mais à nous de suivre ! » (P. Sevin)
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Ayons horreur des mots, passons aux actes !
Prière :
Toutes les oeuvres du Seigneur, bénissez-le : à toi, louange et gloire éternellement !
Cantique de Daniel
Basilique Notre-Dame de Marienthal (67)
La basilique Notre-Dame de Marienthal est une basilique catholique située à Haguenau dans le département du Bas-Rhin en Alsace, est le plus ancien sanctuaire marial en Alsace. Un couvent et une chapelle sont bâtis dès 1257 par la communauté en l’honneur d’une statue de la Vierge Marie sur des terres cédées par la famille d’Albert qui reçoivent le nom de Marienthal ou « val de Marie ». Le pèlerinage marial prend de l’ampleur dans la deuxième moitié du XIVe siècle et son succès est confirmé par le fait que le pape Boniface IX lui accorde en 1402 des indulgences. On attribue à la Vierge des miracles, comme le retour à la vie des enfants décédés, le retour des enfants égarés, la fin des possessions et la libération des prisonniers (les fresques de 1519).
Le pèlerinage est relancé par la dévotion de Marie Leszczynska, fille du roi Stanislas Leszczynski détrôné de Pologne. En 1725, Louis XV fait de Marie Leszczynska son épouse. Celle-ci se rend à Marienthal pour obtenir la bénédiction de Dieu pour son union.
En 1727, devenue reine de France, Marie Leszczynska offre deux couronnes en or pour les deux statues de la Vierge avec deux inscriptions : « Le Tout-Puissant a fait pour moi des merveilles, saint est son nom », paroles du Magnificat et « Qu’il cesse d’exalter ta miséricorde ; celui qui t’ayant invoquée dans ses nécessités n’aurait pas été exaucé », paroles de Saint Bernard de Clairvaux.
Fanny Jardon, RS