« Est-il permis, le jour du sabbat, de sauver une vie ou de tuer ? » (Mc 3, 1-6)
Evangile de Jésus Christ selon St Marc
En ce temps-là, Jésus entra dans une synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée. On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser. Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée : « Lève-toi, viens au milieu. » Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient. Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale. Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.
Méditation:
L’adversité est le lot de l’humanité. Quelle soit matérielle, physique, psychologique ou spirituelle, extérieure ou intérieure, nul ne passe à côté. Chacun doit l’affronter avec vaillance si possible. Rien de tel pour cela que d’être maître de soi pour pouvoir sourire et chanter dans les difficultés.
Le novice l’a appris quelque temps avant de prononcer sa promesse. Les routiers sont sensés le comprendre en recherchant la communion à la peine des hommes dans leurs entreprises et dans leurs services.
Si donc nous voulons conformer nos actes et nos pensées aux exigences du réel, impossible d’éluder l’adversité. Sur ce point, la question de Jésus, en adversité avec les pharisiens, est claire : « Est-il permis de faire le bien ou de faire le mal ? ». La réponse est qu’il est permis de faire le bien et qu’il est interdit de faire le mal.
Père Albert-Marie
Tweet:
Puisque j’ai promis de mieux servir Dieu et mon prochain par de bonnes actions quotidiennes, je choisis de faire quelque chose de bien et refuse tout ce qui est.