« Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat » (Mc 2, 23-28)

Evangile de Jésus Christ selon St Marc

Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela n’est pas permis. » Et Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? Au temps du grand prêtre Abiatar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l’offrande que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres, et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient. » Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat. « 

Méditation:

Après le roi Saül, il y eut David, de Bethléem, gardien de troupeau, ayant reçu l’onction de la main du prophète Samuel. Selon le psaume 88, Dieu dit : «  Je l’ai sacré avec mon huile sainte ; et ma main sera pour toujours avec lui. » et annonce que le roi dira : « Tu es mon Père, mon Dieu, mon roc et mon salut. »

Bien évidemment, ces paroles psalmiques s’entendent particulièrement bien de Jésus, né à Bethléem au milieu des troupeaux, et sur qui repose l’onction de l’Esprit Saint. C’est lui, véritable adorateur du Père en esprit et en vérité, qui dit en vérité : « Mon Père ».

Toutes les Ecritures : la Loi et les Prophètes convergent donc vers Lui dont l’humanité est toute offerte à l’amour de Dieu. Il est le vrai pain de l’offrande véritable pour l’alliance nouvelle et éternelle. L’alliance indéfectible entre le Père et le Fils est nouée en Jésus, en sa chair. Et nous, par Lui, avec Lui et en Lui, avons part à cette même onction royale, à ce même sacrifice sacerdotale, à cette même liberté prophétique, solides de ce même appui afin que « sur ta parole, on doit pouvoir bâtir une cité ».

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Nourri de la parole évangélique, je prends appui sur le père et m’abandonne à lui.