La semaine sainte
Nous entrons dans la grande semaine sainte semaine qui nous conduit à la résurrection du Christ
Lundi Saint :
Afin de blanchir la multitude, un seul homme s’est laissé noircir, car il est bon, dit l’Écriture, qu’un seul homme meurt pour le peuple. Pour éclairer les fils des hommes, le plus beau des enfants des hommes doit s’obscurcir dans sa Passion. Les jours de la Passion approchent, et Jésus annonce sa mort toute proche.
Mardi Saint :
Tel un agneau conduit à l’abattoir, Il n’a pas ouvert la bouche, Il n’a murmuré ni contre le Père qui L’avait envoyé, ni contre le genre humain pour lequel, dans son innocence, Il allait acquitter la dette. Et maintenant, par sa force, je marcherai sur ses traces. Le Christ en croix est la lumière des nations, en lui, le Salut atteint les extrémités de la terre.
Mercredi Saint :
Je ne désespère plus, Seigneur, même si les afflictions que je souffre sont excessives, même si je manque de courage, même si je souhaite ardemment « que ce calice passe loin de moi ». Je ne désespère plus, pourvu toutefois que je sache aussi ajouter : « Cependant, non pas comme je veux, mais comme Tu veux » ! Je ne refuse pas les épreuves quand bien même j’aurais besoin d’être réconforté ! Comment ne pas reconnaître dans mon cri le cri même du Sauveur, et je désespérerais du salut ? L’univers entier, sauvé par la Passion de Jésus, peut désormais confesser la gloire de Dieu.
Jeudi Saint :
Jésus se mit à prier et entra en agonie. Et alors on le vit, s’il est permis de parler ainsi, pleurer non seulement de ses yeux mais comme de tous les membres de son corps, afin de purifier par ses larmes son corps tout entier : l’Église !
Le Seigneur Jésus Christ est entré dans sa passion en prenant part avec les siens au repas pascal. Le Christ a voulu faire de ce repas celui de l’alliance nouvelle conclue dans son sang.
Vendredi Saint :
Seul Il a goûté la mort, non par une nécessité qui L’obligeait, mais par le seul bon plaisir et le choix de sa volonté. Et Il a souffert sa mort, non pour des amis déjà acquis, mais pour des amis à gagner en les transformant d’ennemis en amis. Ta croix, seigneur, nous la vénérons, et ta sainte résurrection, nous la chantons ; c’est par le bois de la croix que la joie est venue sur le monde.
Samedi Saint :
Touché de repartir pour tes fautes avouées humblement, tu es certain de retrouver la vie, et tu es également certain que Jésus ne porte pas son nom en vain. Il n’est pas venu en vain parce qu’Il n’est pas venu les mains vides, Lui en qui réside la plénitude de la divinité.
Nous nous recueillons dans le souvenir du Christ au tombeau. C’est le grand silence… avant la victoire de la Résurrection.
Dimanche de Pâques :
Il est ressuscité ! Il est vivant pour toujours !
Nous sommes dans la joie ! Alléluia !
Document inspiré par des textes de Saint-Bernard