Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !

L’Europe de mes frères

Méditation

Charles parle huit langues ; Zita six. Ils règnent sur un empire qui compte tout ou partie de treize états actuels. Charles cherche la paix, mais travaille également à plusieurs projets de réforme sur l’organisation des peuples et des nations, pour préserver leur unité. Il est apprécié jusqu’aux confins de l’Empire. Ainsi saint Jean-Paul II porte-t-il le prénom de Karol (Charles en polonais) en l’honneur de l’Empereur, dans l’armée de qui son père a servi pendant la guerre. L’Autriche-Hongrie est la première puissance catholique du continent. En deux ans de règne, Charles écrira en moyenne une fois par mois au pape. Aux yeux de Charles, le Saint-Père est
la seule figure universelle dont l’autorité est indiscutable. Il veut en faire le médiateur du conflit européen. Mais les Italiens ont fait pression sur leurs alliés pour exclure expressément le Vatican de toute conférence de paix.
Le devoir décisif du chrétien, déclare Jean-Paul II au moment de la proclamation de Charles comme bienheureux, consiste à chercher en toute chose la volonté de Dieu, à la reconnaître et à la suivre. L’homme d’État et le chrétien Charles d’Autriche se fixa quotidiennement ce défi. Il était un ami de la paix. […] Sa principale préoccupation était de suivre la vocation de chrétien à la sainteté également dans son action politique. […] Qu’il soit un exemple pour nous tous, en particulier pour ceux qui ont aujourd’hui une responsabilité politique en Europe !
Prions pour que cet appel à une Europe unie et fraternelle que nous posons comme principe des Scouts d’Europe ne reste pas lettre morte, que nous en fassions un désir personnel ardent et que nous joignons l’acte à la parole en tendant la main par-dessus les frontières.

Prière

Ô Seigneur, notre Dieu, qu’il est grand ton nom par toute la terre !
Psaume 8

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• Qui est mon frère ?
• Préparer l’Euromoot / me réconcilier avec une soeur, un frère, un parent, un ami, un chef.

Notre-Dame de Nazareth Cévennes

Dans les Montagnes Noires des Cévennes, un petit sanctuaire : Notre-Dame de Nazareth à Saint Chinian dans le haut Hérault L’histoire authentique du sanctuaire de Notre-Dame de Nazareth se mêle aux légendes. Pour honorer leur dieu Teutatès, les druides dressèrent des dolmens et des autels de pierre sur lesquels ils sacrifiaient nombre de victimes humaines…
Plus tard, les Romains creusèrent une immense caverne destinée aux cultes de Mercure et de Diane, et de quelques autres divinités. Les moines bénédictins allaient le réveiller vers la fin du XIe siècle…
Et bientôt se produisit un curieux événement. Les moines bénédictins étaient obligés d’employer de nombreux ouvriers de la région pour construire leur abbaye et transporter les matériaux. Un jour, un berger qui faisait paître son troupeau non loin de là, aperçut, sur la montagne, une dame entourée de lumière, tenant un enfant dans ses bras. La dame lui faisait signe d’approcher. Le berger obéit et vit la maman étendre sa main vers le monastère en construction. L’enfant porté par la dame esquissa un geste de bénédiction sur le monastère. Puis tout disparut.
Le berger monta jusqu’au lieu de l’apparition et découvrit, sur le lieu même de l’apparition, l’empreinte du pied de la dame. Stupéfait, le pâtre courut prévenir les moines qui décidèrent de construire, à cet endroit, une chapelle en l’honneur de la Sainte Vierge.

Christian Hertz