« Allez dans le monde entier, proclamez l’Évangile » (Mc 16, 15-18)

Evangile de Jésus Christ selon St Marc

En ce temps-là, Jésus ressuscité dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. ».

Méditation:

Il est des routes qui, comme pour Saint Paul allant à Damas, sont renversantes. Ainsi les chemins vers Vézelay pour nombre de nouveaux « ex-patrouillards ». Pour les avoir arpentés avec des aînés exemplaires, ils veulent à leur tour viser haut, grand, beau, et choisissent le foulard marron pour devenir « pilote » et mûrir selon notre idéal.

C’est comme si St Paul leur avait dit : « marchons dans la même direction (.) fixez votre regard sur ceux qui se conduisent selon l’exemple que vous avez en nous (.) Beaucoup de gens se conduisent en ennemis de la croix (.) Mais nous, nous avons notre citoyenneté dans les cieux (.) Ainsi donc, frères bien-aimés (.) tenez ferme de cette façon dans le Seigneur » (Ph. 3,16 – 4,1).

Alors, pour aller « en avant, in nomine Domini » selon notre devise, les activités-route, la longue piste et le « Camino » entraînent à l’ouverture des coeurs jusqu’à ce choix personnel, cette réponse amicale à l’appel de la route, cette manière unique dont chaque Routier se décide à servir scoutement Dieu et son prochain.

Elle est cette « cohérence avec l’application quotidienne de la loi scoute, permettant justement de tracer plus facilement sa route » (Benoit, TTR 63, p. 28), ce désir aimant « que ce soit clair (intelligibilité, signifiance, netteté), que ce soit beau (harmonie, rythmes, équilibre), que ce soit joyeux (humour, finesse, fraîcheur) » (Henri Gire, « Pourquoi Stella Maris », 1983), cette béance du coeur où se loge la croix de la promesse.

Père Albert-Marie

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« Je m’élance pour tâcher de le saisir, parce que j’ai été saisi moi-même par Jésus-Christ » (Ph. 3, 12)