Voici le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
L’espérance du chrétien
Méditation
Les journées de Charles sont épuisantes, mais il est résolu à travailler et à combattre sans jamais oublier que le règne du Christ est le but de la route. Comptant sur ses forces humaines, Charles n’aurait jamais pu tenir. Comptant sur ses forces humaines, Zita n’aurait jamais pu relever la tête après la mort de son mari, à la tête de ses 8 enfants. Si Charles et Zita ont pu continuer leur route, c’est parce qu’ils avaient bâti sur le roc. Dieu était ce rocher sur lequel ils pouvaient trouver une nouvelle impulsion et remonter à la surface. Au-delà des déceptions humaines et des trahisons, ils ont gardé les yeux sur le Christ qui ne déçoit pas, ainsi ont-ils goûté à l’espérance chrétienne et à la joie profonde qu’elle procure. C’est quotidiennement nourris de l’Hostie et confiants en Marie, qu’ils ont pu cheminer malgré fatigue et contradictions.
Seigneur, donne-moi de ne mettre ma force qu’en Toi. Je ne suis pas capable de surmonter certaines épreuves seul. Reconnaissons nos faiblesses, mais ne tombons pas dans la déprime ou le désespoir. Qu’à l’image de Charles et Zita, nous placions notre confiance dans le Seigneur. Il est parfois tout aussi difficile de vivre. Charles et Zita en ont fait l’expérience. Pourtant ils ont su rebondir, parce qu’ils se sont appuyés sur Dieu et sur ceux que Dieu a mis sur leur route pour les aider à avancer. Dans les moments où la vie semble trop lourde, le Seigneur est là, qui frappe à la porte, trouvons la force, par l’intercession de Charles et Zita, de lui ouvrir ; de prendre le temps de lui ouvrir. À Dieu Vat.
Prière
De la maison du Seigneur, nous vous bénissons !
Le Seigneur est le Dieuqui nous donne sa lumière !
(Psaume 117)
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• Qui est mon rocher ?
• M’organiser pour aller une fois à la messe en semaine.
Notre-Dame du Genêt d’Or Valfleury
Notre-Dame du Genêt d’Or à Valfleury est située sur un rebord de la vallée du Gier, à l’extrémité des Monts du Lyonnais.
Un jour aux environs de Noël, vers l’an 800, un berger de la Goutelle conduisant son troupeau avait vu avec étonnement, à la source même de la Dureyze, un genêt tout en fleurs ; il en avait doucement écarté les branches, et, ô merveille, il y avait, au milieu, une statue de la Sainte Vierge assise sur un trône et tenant son petit enfant sur les genoux. Chacun voulut voir là, un prodige. Le curé voisin, tout heureux, fit transporter la statue miraculeuse dans son église, à Saint-Christo. Les gens du pays arrivèrent en foule pour la vénérer, et à la nuit les portes de l’église furent soigneusement fermées. Grand émoi le lendemain ! La statue n’était plus là, et les portes étaient restées fermées ! C’étaient certainement les anges qui avaient repris leur Reine pour la déposer à nouveau à la source de la Dureyze. On la retrouva avec admiration là où le berger de la Goutelle l’avait découverte la veille, et on comprit qu’elle voulait être honorée en ce lieu. On lui éleva vite une chapelle
La Vierge est représentée « assise sur un trône dans une attitude frontale ; figée et grave, présentant au monde, de la main droite ouverte, son Fils Jésus-Enfant, assis sur ses genoux, qui bénit de la main droite et tient un livre dans la main gauche ; il est vêtu d’une tunique et d’un manteau ». La Vierge foule aux pieds l’Hydre à deux têtes, laquelle possède des grandes griffes et ses deux têtes ouvrent une gueule aux dents énormes. Cela évoque peut-être la lutte entre la femme et le dragon dans le livre de l’Apocalypse (Ap 12,1-6) : Marie terrasse le dragon.
Christian Hertz