Aide-nous, Dieu notre Sauveur, pour la gloire de ton nom ! (Psaume 78)
Claire de Castelbajac
Tendre vers la sainteté dans la vie quotidienne
Née le 26 octobre 1953 Claire est l’unique enfant du remariage de son père après la perte d’une première épouse dont il avait eu cinq enfants. Elle passe les premières années de sa vie à Rabat, au Maroc puis à Lauret, dans la campagne du Gers. Dans ce cadre paisible, elle recevra – de sa mère en particulier — une éducation soignée sur tous les plans (humain, intellectuel, artistique, spirituel…) Enfant éveillée et sensible Claire en profite à plein malgré des difficultés liées à une santé fragile.
À son entrée en 6e elle part au collège comme pensionnaire chez les religieuses du Sacré-Coeur à Toulouse. Sa foi y mûrit peu à peu pour devenir plus personnelle. Elle approfondit son sens de l’effort et du sacrifice, découvre l’exigence de la charité même envers celles avec qui ses relations sont plus difficiles et a un ardent désir missionnaire. Son tempérament joyeux et sa délicatesse lui valent des amitiés durables. C’est encore entourée d’amis solides qu’elle est ensuite lycéenne et étudiante à Toulouse. Elle connaît alors l’épreuve d’une longue hospitalisation pour une grave sciatique au moment de passer son bac.
Son départ pour Rome en janvier 1973 marque une étape déterminante. Claire va y faire des études de restauration d’oeuvres d’art. Elle vit alors une période difficile de déstabilisation et de déroute intérieure. Grisée par sa liberté d’étudiante à l’étranger, peu soutenue dans sa foi par les amitiés qu’elle noue avec des personnes qui ne la partagent pas, elle se laisse aller à une vie superficielle bien qu’elle ne perde pas sa pratique religieuse et garde son idéal moral.
La dernière période de sa vie est celle de sa reprise en main et de son ascension spirituelle. Claire fait en septembre 1974 un voyage en Terre Sainte qui la bouleverse profondément. La rencontre avec le Seigneur qu’elle y vit alors même qu’elle vient de traverser une période de crise dans sa foi lui fait mesurer la profondeur de la miséricorde de Dieu. C’est dans l’élan de cette intimité nouvelle avec le Christ qu’elle passera les derniers mois de sa vie, lumineuse de paix et de joie.
À Assise, dans le cadre de ses études, elle restaure à l’automne 1974 les fresques de la Basilique inférieure jusqu’à son retour à Lauret pour les vacances de Noël. C’est là qu’elle tombe malade et meurt à 21 ans d’une méningite foudroyante le 22 janvier 1975.
Pour mieux la connaître : www.clairedecastelbajac.org
Méditation :
Le Seigneur appelle certains parmi nous à vivre un temps bref sur cette terre et les rappelle très vite dans sa gloire. Pourquoi ? Mystère du Seigneur. Mais ce temps très court est toujours source de grâces spirituelles immenses que, par l’intercession de celui ou celle, par sa prière, dans le ciel, obtient pour ceux qui sont encore en marche, sur la terre pour les aider à grandir en sainteté et pour permettre à l’Église de sanctifier davantage le Seigneur.
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Aujourd’hui je prends du temps sous le regard du Seigneur pour lui demander de renouveler en profondeur mon désir de sainteté pour que je Le suive avec joie et une charité active envers mon prochain.
Notre-Dame du Roncier
Notre-Dame du Roncier est une basilique située à Josselin dans le Morbihan. La légende de la fondation de Notre-Dame du Roncier veut qu’un paysan ait trouvé une statue de la Vierge dans un buisson de ronces en travaillant au bord de l’Oust, au début du IXe siècle. Il tenta de la ramener chez lui, mais la statue ne cessait de disparaître pour réapparaître dans son roncier. Il décida de bâtir une chapelle et, au fil du temps, d’autres personnes vinrent s’installer dans ce qui devint la cité de Josselin.