Le rythme de l’année est toujours bien chargé et nous apprenons au fil de celle-ci son lot de drames, de guerres, de catastrophes naturelles qui viennent endeuiller tel ou tel pays, tel ou telle région, les uns, les unes, après les autres. Deux attitudes assez fréquentes se rencontrent : une sorte de fatalisme ou bien l’oeil humain y voit comme une punition avec cette phrase maintes fois entendue : qu’est-ce qu’ils (j’) ont (ai) fait au bon Dieu ?
Un évènement annuel récurrent est bien sûr le carême. Ce dernier ne doit entrer ni dans ce fatalisme : « Mince, encore le carême ! », comme s’il arrivait trop vite et que nous le subissions de plein fouet, ni dans l’ordre de la punition en prenant une « tête de carême » comme si c’était la prison. Il doit bien au contraire être pris comme une opportunité, une bonne affaire comme les soldes du mois dernier ! On nous offre à moindre coût, au prix de quelques minimes efforts, de reprendre le bon cap alors que nous avons, avouonsle bien simplement, largement dévié. C’est le moment de reprendre sa boussole pour tracer un azimut au bout duquel le Christ nous attend.
Alors en route…
Père Christophe Marie, ocd