« Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle. Les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces »

Chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse.

Le 27 novembre 1830, la Sainte Vierge apparaît de nouveau à soeur Catherine, novice des Filles de la Charité. Elle aura l’immense bonheur de s’entretenir trois fois avec la Vierge Marie entre juillet et décembre 1830.

Durant l’apparition, une voix se fait entendre: « Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle. Les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces ».

Evangile de Jésus Christ selon St Luc

En ce temps-là,
comme Jésus enseignait dans le Temple,
levant les yeux, il vit les gens riches
qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor.
Il vit aussi une veuve misérable
y mettre deux petites pièces de monnaie.
Alors il déclara :
« En vérité, je vous le dis :
cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres.
Car tous ceux-là, pour faire leur offrande,
ont pris sur leur superflu
mais elle, elle a pris sur son indigence :
elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Méditation:

« Van, un seul regard de ta faiblesse suffit à charmer Mon Amour et à attirer Mon Cœur jusqu’à toi. » Jésus à Van (dialogues)

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Seigneur!

Il s’est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse. 

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom! 

Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. 

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. 

Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. 

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. 

Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour, 

De la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.

N’oublie pas que tu es la boîte à ordures. C’est pourquoi, si le divin Jardinier te choisit, s’il te décape, te nettoie et s’il place en toi des fleurs magnifiques, ni les parfums ni les couleurs qui parent ta laideur ne doivent te rendre orgueilleux. Humilie-toi ; ne sais-tu pas que tu n’es que la poubelle ? José Maria Escriva

L’humilité est le fondement de la prière (Catéchisme de l’Eglise catholique, 2559) et de toute vie chrétienne authentique puisqu’elle nous configure au Christ, « doux et humble de cœur » (Matthieu, 11, 29). Or nous risquons de passer à côté de cette haute vertu morale à cause d’un problème de définition. En effet, bien souvent, nous avons soit une vision édulcorée de ce qu’est l’humilité, que nous confondons avec la modestie, soit une vision au contraire « dure », en l’assimilant à une certaine forme de masochisme. Distinguons tout d’abord l’humilité de la modestie. La modestie n’est « qu’ » une vertu sociale et non une vertu morale ; elle consiste à être discret sur ses succès, à ne pas se vanter en public. Mais l’on peut très bien se montrer modeste et respectueux à l’extérieur tout en se sentant très supérieur intérieurement. L’humilité est donc une vertu plus profonde, plus intérieure, qui peut –ou non- se manifester extérieurement. Elle n’est pas non plus le masochisme, la dépréciation de soi. Elle ne consiste en effet pas à se rabaisser par principe. En fait, l’humilité suppose une perception claire et lucide de ce que l’on est réellement. Elle nécessite de poser sur soi un regard vrai. Or qui mieux que notre Créateur sait qui nous sommes en vérité ? Etre humble c’est donc se regarder (et regarder notre prochain) avec les yeux du Christ. L’envie de tirer gloire de nos qualités disparaît alors, car nous réalisons que tout nous vient de Dieu : « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te vantes-tu comme si tu ne l’avais pas reçu ? » (1 Corinthiens 4, 6). Mais de la même façon, si nous nous regardons dans la lumière de Dieu, nous ne pouvons pas plus nous déprécier gratuitement, car nous savons que nous sommes précieux à ses yeux et qu’il a sacrifié son fils unique pour nous sauver : « Tu as du prix à mes yeux et je t’aime » (Isaïe, 43, 4). Pour finir, n’oublions pas que l’humilité est la vertu qui s’oppose au péché capital qu’est l’orgueil. Et l’orgueil, c’est le péché suprême, celui qui nous coupe de Dieu car il nous empêche de ressentir le besoin de sa miséricorde. C’est le péché de Satan qui n’a pas voulu reconnaître qu’il n’était qu’une créature, qui n’a pas voulu se soumettre à Dieu. Cultivons l’humilité pour ne pas nous couper du Seigneur !

Raphaëlle Stevenson

Questions Route:

• Ai-je tendance à me mépriser?
• Au contraire ai-je une haute vision de moi-même qui me pousse à me sentir supérieur aux autres?
• Comment puis-je arriver à poser un regard équilibré et vrai sur ce que je suis, avec mes richesses et mes pauvretés?
• Dans ma prière, est-ce que je commence par me présenter humble devant le Seigneur?

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Ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour. Ep4.02