Rejetez tous les crimes que vous avez commis, faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau.

Es-tu de ces gens-là ?

Les autres peut-être, mais pas moi. Quand il me faudra mourir
avec toi, je ne te renierai jamais.
Ainsi parlait mon apôtre Pierre.

Méditation :

Et tandis que Caïphe m’interrogeait, il s’assit au milieu des soldats et des valets autour du feu allumé dans la cour.

C’est par amour pour moi sans doute qu’il était là. Il voulait voir ce que j’allais devenir. Or voici que la portière vient se mêler à eux et, voyant Pierre elle dit : « En voilà un qui était avec le Nazaréen. » Et Pierre répondit : « Le Nazaréen connais pas, je ne comprends pas ton
histoire. »

Il n’avait pas eu peur de se battre pour me défendre ; mais il avait peur d’une concierge.

Elle ne l’accusait pas ; elle ne voulait pas le faire arrêter.
Elle disait simplement : « Tu étais avec Jésus de Galilée. »

Et c’est cela qui fait peur. On veut bien m’aimer, mais sans me suivre. On veut bien être pour moi au fond du coeur, mais on a peur d’être avec moi devant les hommes.

C’est comme si je n’existais pas.

Pauvres petits scouts qui n’osez pas être avec moi et qui faites votre promesse en supprimant le nom de Dieu de vos vies lorsque le monde vous regarde et vous interroge :

Le nom du Père qui vous a créé ;
Le nom du Fils qui est mort pour vous ;
Le nom du Saint-Esprit qui vous a donné dans la confirmation la force de ne pas rougir de l’Évangile.

Pauvres petits baptisés qui n’osez pas faire acte de chrétiens parce qu’un camarade (et quand même ce serait votre voisin ou votre patron ?) pourrait vous dire comme le valet à Pierre :

« Et toi aussi, tu es de ces genslà ?… »

Pauvres scouts qui avaient fait leur première communion et qui allaient à la messe le dimanche et qui au fond, disent : je ne connais pas cet homme. Parce que tous avaient peur d’être reconnus par un disciple, ils avaient peur d’être de ces gens-là. Et leur promesse scoute reniait leur promesse de chrétiens. (Méditations scoutes sur l’Évangile du Père Sevin).

N’ayons donc pas peur « d’être de ces gens-là », car c’est ceux que le Christ n’appelle plus ses serviteurs, mais ses amis ! Fils et filles de la chrétienté, nous le sommes ! Et nous avons le privilège d’être les amis du Christ ! Cela nous rend-il joyeux et profondément heureux ?

Prière :

Jeunes gens, vieilles gens, tous ensemble !
Je change leur deuil en joie, les réjouis, les console après la peine. (Psaume Cantique de Jérémie)

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Seigneur Jésus, apprenez-nous à être des chrétiens courageux, fiers d’être vos enfants bien aimés.

Chapelle Notre-Dame-de-Santé (84)

La chapelle Notre Dame de Santé a été fondé le 16 janvier 1630 par les consuls de la ville de Carpentras. . D’abord petit oratoire édifié vers 1401 et dédié à la « Vierge du pont de Serres », l’abbé Méry en fit une chapelle au XVIe siècle et la chapelle actuelle fut construite au XVIIIe siècle.

La chapelle Notre Dame de Santé est à l’origine, un corps de garde sur les berges de l’Auzon. Carpentras, possession pontificale et capitale du Comtat Venaissin, connaît un essor économique et culturel important au XIVe siècle, lorsque la papauté s’installe en Avignon.

Lors de la grande peste de 1628, ordre est donné aux habitants de ne pas quitter la ville. Après quinze jours d’épidémie, on compte plus de 3 000 morts. Le 10 juillet 1629, à 3 heures du matin, les habitants des environs de l’Auzon sont tirés de leur sommeil par les tintements de cloche de la chapelle du pont. Ils accourent et constatent que la cloche sonne d’elle-même. À partir de cette nuit, les victimes sont moins nombreuses et le mois suivant, l’épidémie n’est plus.

Fanny Jardon, RS

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