Moi, je suis la résurrection et la vie, dit le Seigneur. Celui qui croit en moi ne mourra jamais.

L’offrande des épreuves et des souffrances

Méditation :

Dieu a créé les humains pour le bonheur, la vie terrestre elle-même préparant, dans un climat paisible d’amitié avec Dieu et d’aménagement de la création, le passage, au moment décidé par Dieu, à une éternité de bonheur au sein de l’Amour Trinitaire. La jalousie haineuse de Satan, conjuguée à la désobéissance du premier couple, a provoqué la rupture avec le Créateur, la longue dégringolade spirituelle, morale et « culturelle » de l’humanité et l’impossibilité pour elle de retrouver la voie du bonheur prévu par Dieu. En créant les anges, purs esprits, Dieu ne pouvait révéler que sa justice vis-à-vis des « rebelles », car le pur esprit, une fois qu’Il a décidé d’obéir ou de désobéir ne change plus. En revanche, en créant le premier couple humain, Il a pu témoigner de sa Miséricorde infinie, car l’être humain peut se repentir. Il l’a fait en s’incarnant et en mourant sur la Croix.

Certes le Mal est toujours à l’oeuvre dans notre monde, provoquant souffrances multiples et donc épreuves douloureuses, mais depuis la Rédemption accomplie par le Christ, l’Église qu’Il a Lui-même instituée, nous procure en son Nom les grâces nécessaires à notre salut. Un des moyens, qui constitue pour nous les humains une voie de salut, c’est l’offrande de nos souffrances et de nos épreuves en union à la souffrance du Christ en Croix. Une souffrance est un mal qui peut nous détruire, car la douleur physique est d’autant moins supportable qu’elle est souvent accompagnée par un cortège de souffrances spirituelles, morales et affectives. Le Christ a souffert sous tous ses aspects et la pire des souffrances a été, sur la Croix, de penser à chacun de ceux qui se damneraient en refusant la grâce du salut, comme son propre apôtre Judas était en train de le faire en allant se pendre. En offrant, en union au Christ en Croix, tout ce qui nous éprouve, et particulièrement toutes les épreuves causées par ceux qui nous sont les plus chers, nous devenons, comme le dit Saint Paul, de petits co-rédempteurs, qui « achèvent dans leur corps ce qui manque à la Croix du Christ ».

La vie de Marthe Robin a pris une tout autre dimension, quand elle a reçu la révélation que sa souffrance allait être pour de longues années une source de salut pour quantité de pécheurs. Jusque-là, comme elle l’a dit à ses familiers, elle était dans la résignation chrétienne, imprégnée d’une certaine tristesse. Ceux qui l’ont visitée, au long de ces cinquante années de souffrance, ont été au contraire frappés de constater sa gaîté et d’entendre plus d’une fois son rire de «clochettes»,étonnant quand on savait ce qu’elle vivait.

Prière :

Le Seigneur est vrai en tout ce qu’il dit, fidèle en tout ce qu’il fait. Le
Seigneur soutient tous ceux qui tombent, il redresse tous les accablés.
(Psaume 144)

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Seigneur, je t’offre toutes mes souffrances et contrariétés de ce jour pour le salut de mon âme et le salut de tous les pécheurs.

Basilique Notre-Dame-de-la-Couture

La basilique Notre-Dame-de-la-Couture est un édifice religieux sur la commune de Bernay (27) en Normandie. Selon la légende, un mouton aurait déterré une statuette de la Vierge dans un hameau appelé La Couture (c’est-à-dire « la culture » en ancien français). Cette découverte est le début d’un pèlerinage et conduit à la construction d’une chapelle, érigée en église au XIIIe.

Cette église est reconstruite au XIVe et XVe, puis agrandie au XVIe. Elle devient une basilique en 1950 sur la préconisation du nonce Angelo Roncalli, futur pape Jean XXIII.

Père Yannick Bonnet

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