“Commence par faire le nécessaire, puis fait ce qu’il est possible de faire et tu réaliseras l’impossible sans t’en apercevoir.” St François d’Assise

Fils de la Chrétienté

Tous fils !

Nous sommes tous fils d’un père et d’une mère : deux qui ont fait que nous soyons. Deux personnes de sexe différents pour co-créer avec Dieu une nouvelle personne unique.
Nous sommes fils d’une union amoureuse, d’une union charnelle, spirituelle, intellectuelle. Nous sommes fruit du désir de nos parents, fruit du de désir de Dieu. Pour cela toute vie est une bénédiction ! C’est le plan de Dieu : «multipliez -vous ! » (Gn 1,28). La sexualité est bonne et voie de bonheur et de sanctification pour les époux dans le mariage comme l’ont rappelé Saint Jean -Paul II, Benoît XVI et encore le pape François dans « la Joie de l’amour », paragraphe 150 et ss.

Je suis fils.

Je dois donc m’ouvrir à plus grand, à plus ancien que moi. La filiation est un lien indéfectible, involontaire, comme un nom de famille, «fils de ». Elle me donne une part de mon identité. C’est un lien plus fort, plus grand que ma volonté, que ma liberté. Pour être, il me faut naître, recevoir la vie avant de la choisir. Les parents ne choisissent pas non plus leurs enfants ; même si notre monde est tenté par l’eugénisme. La vie reçue est première, avant la liberté.

  • Est-que j’ai conscience de l’immense cadeau que m’ont fait mes parents et Dieu en me donnant la vie ?
  • Est-ce que je leur dit ma gratitude ?
  • Est-ce que j’ai pris conscience de la beauté, de la fragilité et de la responsabilité de ma sexualité ?

Je suis fils héritier : je n’ai rien que je n’ai reçu.

Nous recevons la vie involontairement pour la donner volontairement. 
Le départ routier le demande : « sais-tu que tu consens d’avance au don de toi-même à tout venant ? », « Un routier scout qui n’a pas tout donné n’a rien donné ! ». Donner car rien n’est à nous, car tout est reçu. Apprendre à donner est le travail de toute « éducation » qui signifie « conduire dehors ».

Tous fils mais tous uniques.

Chacun est le centre de l’amour de Dieu et chacun est appelé à devenir une centrale d’amour de Dieu pour Dieu et pour ses frères.

Nous sommes aussi tous appelés à être père. Cette vocation nécessite de prendre de la distance vis-à-vis de sa propre famille, d’un espace de responsabilité  pour être père à notre tour : «l’homme quitte son père et sa mère. »Gn 2,24.

  • Qu’ai-je reçu de ma famille ?
    • J’identifie le bon et le moins bon.
    • Je rends grâce pour le bon
    • j’identifie ce j’ai à pardonner.
  • Qu’ai je donné à ma famille ?
    • J’identifie le bon et le moins bon.
    • Je rends grâce pour le bon
    • j’identifie ce j’ai à me faire pardonner.

Nous sommes Fils de la Chrétienté :

cet héritage est spirituel, intellectuel et temporel.

C’était hier, à Vézelay, il y a déjà 800 ans :

« Durant l’été 1217, des Franciscains remontent par la vallée du Rhône et de la Saône jusqu’à Vézelay, à la frontière du Royaume de France et du comté de Nevers, dont l’abbatiale bénédictine est réputée avoir les reliques de sainte Marie-Madeleine, patronne des pénitents. Après avoir séjourné, selon leur coutume, à la léproserie de la Maladrerie, les frères sont en quête d’un lieu stable et remarquent sur le flanc nord de la colline, le long du chemin des pèlerins qui mène de l’église St Jacques d’Asquins à l’abbaye de Vézelay couronnant la colline, un petit ermitage abandonné par les moines, proche de la chapelle romane mémorial de la prédication de saint Bernard en 1146. Ce lieu convenant à leur genre de vie, ils en obtiennent de l’abbé la cession. Quelques frères franciscains vont y rester, tandis que le frère Pacifique part pour Saint-Denis »…

Nous marchons sans peine sur les pas de nos illustres prédécesseurs, grâce à tous les signes qu’ils nous ont laissé pour nous guider et grâce à cette même foi qui nous anime.

  • Ai-je conscience de ces trésors de la Chrétienté tout autour de moi ?
  • Est-ce que je prends le temps de les découvrir là où je vis, là où je marche ?
  • Est-que je prends le temps de cultiver mon intelligence de la foi pour mieux la comprendre et pouvoir être témoin à mon tour ?

Fils du Scoutisme :

Riche de cet héritage de la Chrétienté, Lord Baden Powell et le Père Sevin ont créé le scoutisme que nous pratiquons. Inspirés par le code d’honneur de la chevalerie, par la recherche du beau de l’artisan et la passion pour la Vérité du moine, ils ont inventé une pédagogie qui s’appuie sur les motivations de l’enfant et permet de se développer et de s’approfondir pour le routier.

Maintenant que je ne suis plus éclaireur,

  • est-ce que je prends le temps de mieux comprendre le scoutisme ?
  • Est-ce que je connais la pédagogie de la Route ?

Résolution :

Je peux prendre le temps de relire le texte de ma promesse, dont les principes et la loi ci-dessous ; commencer un examen de conscience pour voir là où j’ai été fidèle et là où la route est encore longue ! Je peux me préparer au sacrement de la confession.

Les principes :

« Les Principes définissent en crescendo les espaces de vie du jeune, d’abord les proches avec une incitation au devoir d’état, ensuite l’Europe avec un souci de fraternité et enfin la chrétienté comme creuset du règne du Christ. » Site Internet de l’AGSE

  • Le devoir du scout commence à la maison.
  • Fidèle à sa patrie, le scout est pour l’Europe unie et fraternelle.
  • Fils de la Chrétienté, le scout est fier de sa foi : il travaille à établir le règne du Christ dans toute sa vie et dans le monde qui l’entoure.

La loi scoute :

« La loi des routiers et des guides-aînées est la même que celle des éclaireurs et des Guides dans la forme et dans l’esprit, mais il faut la voir d’un point de vue différent, du point de vue d’un homme. » Baden Powell, la Route du succès

Le scout met son honneur à mériter confiance

Le scout est loyal à son pays, ses parents, ses chefs et ses subordonnés.

Le scout est fait pour servir et sauver son prochain.

Le scout est l’ami de tous et le frère de tout autre scout.

Le scout est courtois et chevaleresque.

Le scout voit dans la nature l’œuvre de Dieu : il aime les plantes et les animaux.

Le scout obéit sans réplique et ne fait rien à moitié.

Le scout est maître de soi : il sourit et chante dans les difficultés.

Le scout est économe et prend soin du bien d’autrui.

Le scout est pur dans ses pensées, ses paroles et ses actes.

Que Saint François d’Assise intercède auprès du Seigneur pour que nous devenions de de véritables fils de la Chrétienté, héritiers d’une société fondée sur le Christ, mendiants du Christ !

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