« Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » (Mc 5, 21-43)

Evangile de Jésus Christ selon St Marc

En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.

Méditation:

« L’habit ne fait pas le moine » et le scoutisme n’est pas une chemise à repasser ni un bérêt à préserver. C’est une route à parcourir, une œuvre à accomplir jour après jour de mieux en mieux. « C’est le service qui ennoblit et rien d’autre. Le titre n’est rien si le scout ne continue pas à le mériter par les peines et les périls encourus au service de Dieu, de sa patrie, et du plus faible. » (Vademecum, p. 227).

Dans les familles à héritage, où le scoutisme passe d’une génération à l’autre comme le fauteuil de l’aïeul, le risque est grand de l’oublier, d’accommoder souliers cirés et vieux brevets. Car endosser l’uniforme sans sortir de chez soi ne fait pas le routier : la route rentre par les pieds.

Que passe alors un clan stylé et servant : quel étonnement ! « D’où viennent cette sagesse et les œuvres de leur mains ? ».

Le moment est venu de se laisser enseigner pour remettre en ce corps l’esprit qui l’a quitté, celui qu’on «  reconnaît facilement quand on le rencontre (.) qui ajoute l’enthousiasme et le cran (.) qui fait partager et tendre la main. » (Vademecum, p. 29)

Ainsi dynamisé, le scout reprend de l’allure. Ce qu’il est se voit à travers ses attitudes et ses gestes et ce style « est à la fois une signature et un projet. Il nous exprime dans notre nature acquise et dans notre créativité » (Michel Menu / Vademecum p. 29)

On ne nait pas scout, on le devient, et c’est pareil quand on se dit Chrétien.

Père Albert-Marie

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« Etre chrétien aujourd’hui en France ne consiste pas à être comme tout le monde. C’est même l’inverse » (Cardinal Jean-Marie Lustiger)

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