Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu ; rends- moi la joie d’être sauvé.

Don de soi et abandon à la volonté de Dieu

Méditation :

Dès le troisième chapitre de la Genèse, nous apprenons par la Saint  Écriture que le Mal est entré dans le coeur du premier couple par la tentation de l’orgueil : «… Dieu sait, en effet, que le jour où vous mangerez… (du fruit défendu)… vos yeux s’ouvriront et que vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal… ». Nous savons, par notre propre expérience, que la désobéissance est toujours provoquée, de façon plus ou moins consciente, par un refus orgueilleux d’accepter l’autorité venant d’autrui.

La lecture des sept chapitres suivant le troisième, celui du péché originel, nous décrit les dégâts provoqués par la rupture avec Dieu du premier couple et les conséquences mortifères qui ont pesé et pèsent encore sur leurs descendants. Quand, après une longue dégringolade de l’humanité, Dieu donne le coup d’envoi de l’histoire du salut, Il se choisit, Lui qui connaît le fond des coeurs, un homme humble Abraham prêt à obéir et à quitter le pays où il vit, sans savoir où Dieu va le conduire.

Dix-huit siècles plus tard, le Fils de Dieu, incarné pour l’accomplissement de notre salut, montrera qu’Il est doux et humble de coeur, obéissant à la Volonté de son Père jusqu’à mourir sur une Croix pour les pécheurs que nous sommes. L’agonie de Gethsémani nous montre que cette obéissance a été le fruit d’une décision difficile : Jésus, vrai Dieu mais également vrai homme, a ressenti angoisse et tristesse, disant à son Père : «… si ce calice ne peut passer sans que je le boive, que Ta Volonté soit faite !»

Tout est dit, le serviteur n’est pas plus grand que le Maître, si le Christ a choisi délibérément de prendre la voie de la Croix, en faisant cet acte d’abandon à la Volonté de son Père, notre voie est toute tracée : ce ne peut être que celle de l’Imitation de Jésus Christ.

C’est ce que Marthe Robin a compris progressivement avant même que le Christ lui demande en 1929 de choisir entre le Ciel tout de suite et au rebours une longue vie pour sauver beaucoup d’âmes. Dès octobre1925, affrontée à de terribles souffrances, elle avait décidé d’écrire un acte d’abandon total à la Volonté de Dieu. En 1929, c’est en sachant en quoi consistait la Volonté de dieu à son égard qu’elle a prononcé son Fiat. C’est ce que Dieu demande à chacun de nous, sachant que cet abandon est fait à un Dieu Amour, qui n’exigera jamais quoi que ce soit qui soit audessus de nos forces, assurées d’être soutenues par la Grâce divine.

Chacun peut et doit, porté par l’Eucharistie, prendre ce « risque » de l’abandon à la Volonté de Celui qui, par Amour, a donné sa vie sur la Croix pour notre salut.

Prière :

Il est avec nous, le Seigneur de l’univers ; citadelle pour nous, le Dieu de Jacob ! (Psaume 45)

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Prenons le risque de l’abandon à la Volonté de Dieu !

Basilique Notre-Dame de Verdelais

La basilique Notre-Dame de Verdelais, est un édifice religieux du XVIIe siècle sis au coeur de Verdelais, en Gironde. Une chapelle construite au XIe siècle pour abriter une statue de la Vierge Marie rapportée de Terre sainte devient lieu de pèlerinage marial et est plusieurs fois reconstruite.

En 1099, Géraud de Graves, revient de la Première Croisade avec une statue d’une Vierge à l’Enfant sculptée pour laquelle il fait construire, à la suite d’un voeu, un oratoire dans la forêt du Luc. Après sa mort, il lègue ce site aux Grandmontains, un ordre monastique. Ceux-ci érigent, à cet emplacement, une chapelle pour y vénérer la Vierge. En 1185, un jeune homme, aveugle de naissance, guérit miraculeusement.

Père Yannick Bonnet

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